Par patrimoine artistique, nous comprenons le patrimoine mobilier relevant des arts plastiques (peinture, sculpture, installations, etc…). Il peut être d’ordre public comme en témoignent les sculptures présentes dans les jardins, places publiques, écoles et ronds-points de la ville, émanant de la collectivité publique (la commune), ou les tableaux et sculptures, propriétés et collections de l’administration communale, disposés dans ses locaux. Le patrimoine artistique peut également être d’ordre privé, comme la mosaïque d’Albert Chavaz sur la façade du bâtiment de la Banque cantonale du Valais qui relève du domaine privé, mais qui est exposée à l’appréciation de tout un chacun.
Quelques objets emblématiques du patrimoine artistique martignerain
- Les sculptures dans les jardins de la Fondation Gianadda, dont, parmi les plus importants sculpteurs, nous pouvons citer : Arman, Antoine Bourdelle, Hans Arp, Constantin Brancusi, Alexandre Calder, César, Marc Chagall, Max Ernst, Henri Laurens, Aristide Maillol, Marino Marini, Joan Miro, Henry Moore, Auguste Renoir, Auguste Rodin, Niki de St-Phalle, Bernar Venet, etc.
- Les sculptures qui ornent les giratoires de la ville de Martigny, dont on peut citer non exhaustivement: «Complainte du Vent» de Gillan White, «Symphonie» de Josef Staub, «Tige» de Bernard Luginbühl, «Le Grand couple» d’André Raboud, «3 femmes» de Rudolf Blätter.
- La verrière monumentale du hall principal de l’Hôtel de Ville d’Edmond Bille (1949) retraçant l’histoire de Martigny, ainsi que les peintures abstraites de Paul Messerli de la salle du Conseil municipal.
- Les œuvres d’artisanat de l’église paroissiale de Martigny « Notre-Dame des Champs » (1687), dont on peut citer la chaire (1671), le baptistère (1684) et la porte principale, beaux exemples d’ébénisterie ouvragée et d’œuvres d’art; le très beau Christ polychrome attribué à maître Boular (1495 ?), les retables et l’ensemble des tableaux des retables de Melchior Paul von Deschwanden et celui de la visitation de Théophile Robert (1938).
- Le buste « Helvetia » (1873), de Gustave Courbet, situé dans le petit jardin de l’ancien Hôpital, au départ de l’avenue du Gd-St-Bernard, offert à la Municipalité, lors de l’exil du sculpteur en Suisse après l’insurrection de « La Commune ».